Je danse vois-tu pour oublier ma faim / fin, le temps d'une soirée.
Je suis rentrée par hasard dans cette toute petite église à mon arrivée en Basse Normandie. Avant je m'y rendais souvent accompagnée, comme pour remercier de nous être rencontrés. Maintenant j'y retourne seule. Saisie par le silence de ce lieu qu'autrefois j'appréciais, je m'interroge. Pourquoi une rupture aussi brutale au moment où j'aurais tant eu besoin d'une main tendue pour m'aider à affronter les pénibles épreuves qui m'attendaient quelques jours après ? L'incompréhension m'obsède. J'aurais tant aimé avoir des explications par rapport à ce comportement si maladroit et si blessant. Sur l'avis de mes amies, j'ai donc opté pour un acte de lâcheté.
14 octobre 22H00
Cadeau contemporain. Cela faisait quelques temps que je ne m'étais pas laissée emporter dans cette sorte d'expérimentation. Pour lui, comme avant. Même si je ne suis pas certaine qu'il ait compris grand chose à ces cadeaux si particuliers. Mais un présent ne se refusent jamais. Si celui-là ne lui plaisait pas, il pourrait toujours le jeter en prenant la pelle et la balayette direction sa poubelle, ou le revendre par le biais d'internet.
Voyant le verre brisé sur le sol de ma cuisine, le processus s'est enclenché. Lorsque qu'une force en moi met en route ce phénomène de création, je ne résiste pas. Voilà pourquoi ce cadeau-là. Mes intentions n'étaient surtout pas mauvaises.
Je qualifierai simplement cette nouvelle oeuvre d'originale, inventive, authentique et spontanée.
Comme l'écrit Boileau, philologue, philosophe et poète allemand :
"Rien n'est beau que le vrai, le vrai seul est aimable;
Sais-tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces, Sont recherchés du peuple et reçus chez les princes? Ce n'est pas que leurs sons, agréables, nombreux, Soient toujours à l'oreille également heureux; |
Qu'en plus d'un lieu le sens n'y gêne la mesure, |
|
|
" Il faut avoir un chao en soi-même pour accoucher d'une étoile filante" Nietzsche
|
Création du 25/10/201 à 22H00
♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥
La pauvre fleur disait au papillon céleste :
- Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu t'en vas !
Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d'eux,
Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes
Fleurs tous deux !
Mais, hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !
Mais non, tu vas trop loin ! - Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
A mes pieds.
Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t'en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !
Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi ! »
Imbrication de bancs de sable et d'eau, la mer s'étant retirée.
Very expensive Nevers which saw me being born, you lose me, he shouts me, he calls me.
Very expensive channel of my window, you lose me, he shouts me, he calls me.
Very expensive cemetery, I miss. It is a loss.
In this... beautiful sunny day, I did not hear your call.
I heard nothing and nevertheless, I was in some steps there.
To prevent your despair, your death, the treason which grew to you to the ditch this day of May.
I was nevertheless very there. Close.
Of my opened window, I did not see, I did not know, I did not believe.
Disappeared while you were for me the image of the first stone of a building, a mountain to be climbed.
Since I think of you every day which passes. And betrayed also, I do not any more succeed in keeping hope. And nevertheless, I shall like that you remain proud of me.
"... lorsque le soleil se jette à l'eau..."
Dessin d'Aimée P., une amie.